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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/449

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bles de les rendre sensibles dans les valeurs de n,f, etc. Cela posé, occupons-nous d’abord de la formule (8).

Si l’on ne tient compte que de la première puissance des forces perturbatrices, et si l’on regarde conséquemment dans cette formule, etc., comme des constantes, la différentiation relative à n’y laissera subsister que des termes périodiques dépendants de ou d’autres termes dépendants de et affectés du facteur de sorte que les uns et les autres resteront insensibles après l’intégration. À la vérité, la valeur numérique de est telle que ne surpasse le moyen mouvement du soleil que d’environ un septième ; il en résulte que les termes qui auront pour argument moins ce moyen mouvement seront sept fois plus grands dans l’intégrale de la formule (8) que dans l’expression de mais on verra bientôt qu’ils sont si petits dans le développement de que cette circonstance particulière ne peut les rendre aucunement appréciables dans la valeur de ni même dans celle de qui s’en déduit par une seconde intégration.

Nous pouvons donc, sans crainte d’erreur, considérer comme constante la valeur de qui résulte de l’équation (8). S’il ne s’agissait que de cette quantité, il ne serait pas nécessaire de considérer les termes de d’un ordre supérieur au premier par rapport aux forces perturbatrices ; mais il importe de faire voir que les termes du second ordre ne sauraient non plus devenir sensibles dans la valeur de quoiqu’ils y subissent deux intégrations successives.

(9) Pour le prouver, désignons par etc. les parties de etc., qui sont du même ordre que ces forces, et par et les parties de et qui sont du