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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/481

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tique fixe, et désignons par la distance angulaire de cette projection à la ligne fixe d’où l’on compte l’angle en sorte que soit sa distance au nœud descendant de l’équateur sur l’écliptique fixe. Pour déterminer et concevons une sphère dont le centre soit celui de la terre, et considérons le petit triangle sphérique formé par les trois arcs compris entre les intersections de l’équateur et des deux écliptiques. Le côté compris sur l’écliptique fixe sera et comme la longitude appartient au nœud ascendant de l’écliptique mobile sur ce plan, il en résulte que l’angle opposé sera le supplément de Les deux autres seront et on aura donc

Appelons le côté compris sur l’équateur ; abaissons de l’équinoxe du printemps, un arc perpendiculaire au côté opposé ; le segment adjacent à l’équateur sera et dans le triangle rectangle dont il fait partie, on aura

Enfin dans le premier triangle, nous aurons aussi

Ces trois équations sont rigoureuses ; mais en les résolvant, nous négligerons les puissances de supérieures au carré. La première donne alors

on tire de la troisième