étant la longitude du nœud ascendant de la lune, comptée de l’équinoxe du printemps.
Le coëfficient du terme principal de la nutation en latitude ou de la valeur de est, comme on voit, à très-peu près sa valeur, déterminée par l’observation directe, serait suivant M. Brinkley, et seulement d’après M. de Lindeneau. La différence de ces trois résultats tient en partie aux erreurs des observations, et aussi à ce que la valeur de que nous avons employée, est peut-être encore un peu trop forte. Pour accorder la théorie et le résultat de M. de Lindeneau, il faudrait prendre
ce qui réduirait la masse de la lune à un e de celle de la terre ; réduction qu’il est difficile d’admettre, si l’on a égard à d’autres phénomènes qui s’accordent à donner une masse de la lune plus considérable[1]. La valeur de du no précédent suppose cette masse un e de celle de la terre.
M. Bessel a le premier introduit dans les calculs astronomiques le terme de qui dépend de l’angle il n’y a pas de raison pour négliger le terme correspondant de dont le coëfficient est neuf fois plus considérable.
- ↑ Mécanique céleste, tome III, page 159.