moyen de la table qu’on trouvera à la suite de ce mémoire[1].
Le tableau I renferme toutes les conséquences de ces premiers calculs. Le tableau II n’est que le résumé du premier. On y trouve la hauteur moyenne du baromètre, pour les différentes heures du jour, et l’étendue de l’oscillation diurne de 9 heures du matin à 3 heures, et de 3 heures à 9 heures du soir. La dernière ligne de ce tableau, fait connaître la valeur moyenne de ces quantités, pour les onze années calculées. On voit que le résultat moyen des observations faites chaque jour, pendant ces onze années, donne pour la période de 9 heures du matin à 3 heures du soir, et ou seulement la moitié environ, pour celle de 3 heures à 9 heures du soir.
Le tableau III est aussi le résumé du premier, mais sous une autre forme on y a réuni les hauteurs moyennes barométriques des mois de même dénomination pour les onze années calculées et l’on en a fait autant pour les périodes diurnes. Cette disposition met en évidence, non-
- ↑ Je dois faire remarquer ici, que pour réduire les hauteurs barométriques à zéro de température, je n’ai pas suivi la méthode ordinaire, qui consiste à opérer la réduction pour chaque observation en particulier. Ce travail minutieux, appliqué à un si grand nombre d’observations, eût exigé un temps considérable, en même temps qu’il aurait été la source infaillible, d’un grand nombre d’erreurs de copie et de calcul. J’ai pu m’en dispenser, en appliquant à la hauteur moyenne mensuelle barométrique la correction résultant de la hauteur moyenne du thermomètre, pour chaque mois. Cette méthode a d’autant moins d’inconvénients pour l’exactitude, que le baromètre étant renfermé dans un appartement, n’est pas soumisà de grands changements de température dans l’intervalle d’un mois. M. Ramond est, je crois, le premier qui en a usé ainsi, dans son ouvrage sur la météorologie.