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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/580

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deux extrémités duquel sont ajustées deux glaces inclinées de environ, communique par un tube de verres, avec un cylindre de même matière de mètre de longueur et d’un diamètre de centimètres. Ce cylindre porte à chacune de ses extrémités une douille en fer vernie. Celle qui est adaptée à l’extrémité inférieure est munie d’un robinet en fer l’autre porte tubes en fer aussi destinés à établir une communication, l’un avec le prisme ; le deuxième avec une machine pneumatique par un tuyau de plomb qui s’y adapte ; le troisième avec une cloche à robinet placée sur une cuve à mercure.


Le prisme est attaché solidement sur un support et placé de manière qu’une mire éloignée puisse être aperçue à travers. Le cylindre de verre assujéti dans une situation verticale, peut être rempli de mercure par un petit tube latéral un peu plus long que le cylindre, et communiquant avec lui par sa partie inférieure.

Cette disposition permet, comme on le voit, de faire le vide dans le prisme, d’y introduire ensuite un gaz quelconque, pourvu qu’il n’attaque pas le mercure, de le dilater à volonté par l’écoulement d’une quantité convenable de mercure, et enfin de mesurer à chaque instant son élasticité : Je me suis presque toujours servi, pour ce dernier élément, du tube barométrique adapté à la machine pneumatique. Mais si le gaz est de nature à corroder la pompe, le robinet étant fermé, il n’y pénètre pas ; on le fait sortir par le tube supérieur en produisant un courant d’hydrogène ou d’acide carbonique dans la cloche Dans ce cas, l’élasticité se mesure par la différence de niveau du mercure dans les tubes et