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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/762

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Il existe à quelques mètres du puits Castillan, à l’auberge de Bigorre, un puits d’eau douce ayant mètres de profondeur totale, et qui ne tarit jamais. Au 19 septembre 1825 il s’y trouvait mètres d’eau. Cette eau, qu’on a mêlée, et qui n’a été extraite que lorsque le seau en avait pris la température, a marqué nombre qu’il faut rapporter au niveau de mètres dixièm., à cause du mélange du liquide.

À mètres environ du puits du Ravin, et dans le fond de la vallée du Cérou, près de la maison Vériac, un autre puits ayant mètres dixièmes de profondeur totale, qui ne tarit dans aucun temps, et qui contenait alors centimètres d’eau, a fourni, en procédant comme ci-dessus, de l’eau à nombre qu’il faut rapporter au niveau de mètres dixièmes au-dessous de la surface du sol, à cause du mélange du liquide.

Ces deux observations marchent fort bien ensemble. La première surtout paraît susceptible de donner un terme de comparaison convenable. En effet, dans le puits dont il s’agit, le liquide est continuellement renouvelé par une extraction journalière assez notable, et sa masse est très-grande, eu égard à la surface par laquelle il reçoit les très-petites influences que l’air extérieur peut produire à cette profondeur, à raison des variations de température et de sécheresse qu’il éprouve. De plus, à l’époque à laquelle j’ai observé, ces influences sont à peu près nulles, car l’air extérieur ne peut remplacer celui des puits, tant qu’il est plus chaud et par conséquent plus léger. D’un autre côté, on voudra bien se rappeler, 1o que dans les caves de l’Observatoire de Paris, à mètres de profondeur, les plus grandes variations des thermomètres, dans le cours d’une année, n’excèdent pas 1/33 de degré, et