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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/117

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marquables de ce pays au cinquième, et il y en a déja huit de ses plantes usuelles des Brasiliens. Le respectable M. Paulet, le doyen des botanistes, a donné encore deux cahiers de ses Champignons ; et M. le chevalier Smith, correspondant, a publié le troisième volume de sa Flore anglaise. Je n’ai pas besoin de dire qu’il m’est impossible d’indiquer même en abrégé toutes les observations neuves dont, par leur nature, de tels ouvrages sont nécessairement remplis. Il me suffira donc d’en avoir rappelé les titres.

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE ANIMALES.

Nous avons consigné, chaque année, avec beaucoup de soin dans nos analyses les diverses tentatives de M. Geoffroy-Saint-Hilaire, pour trouver une composition identique dans le squelette des animaux, et particulièrement dans celui de leur tête ; et nous avons surtout rendu compte avec détail, dans celle de 1824, du Mémoire où il établissait que toute tête est composée essentiellement de soixante-trois pièces qui se laissent distribuer neuf à neuf et représentent ainsi sept vertebres placées à la file des unes des autres.

Il admet même aujourd’hui que la pièce impaire ou centrale de toute vertèbre, qu’il nomme cycléal, et qu’il désigne dans les vertèbres de la tête par la désinence générique de sphénal, est elle-même composée de quatre pièces plus petites qu’il nomme les ostéaux : ce qui porterait à quatre-vingt-quatre le nombre total des pièces d’une tête.

Dans le cours de l’année que nous venons d’indiquer, il publia trois rédactions successives de cette distribution, dont chacune offrait quelque différence, et depuis il en a déja