en relief et en couleur de ses parties intérieures. La cire a surtout été employée à cet usage ; et les belles préparations fabriquées en si grand nombre pour le cabinet du grand-duc de Toscane, sous les yeux de Fontana et de Fabbroni, ont donné beaucoup de célébrité à ce moyen, qui a depuis été employé en France avec encore plus d’art et de soin par feu Laumonier, correspondant de l’Académie à Rouen. Encore aujourd’hui Paris possède un artiste habile en ce genre, M. Dupont.
Mais la cire est cassante ; elle se fèle et se décolore aisément ; et il est difficile d’en faire des préparations susceptibles de se démonter. Le bois que Fontana avait essayé de lui substituer pour une grande statue dont toutes les parties étaient mobiles, n’a pas réussi, parce qu’il est trop hygrométrique et trop peu flexible.
M. Ameline, professeur à Caen, a imaginé une pâte de carton qui semble réunir toutes les qualités désirables ; et M. Auzout a donné à l’emploi de cette substance, en la formant dans des moules, une très-grande précision. Si des artistes habiles s’occupaient de compléter l’imitation dans le détail, on aurait obtenu le moyen le plus commode non pas de montrer l’anatomie, qui ne peut véritablement s’apprendre que sur le cadavre, mais de donner à ceux qui n’ont pas besoin d’approfondir cette étude, quelques idées de l’admirable structure des corps organisés.
Les naturalistes ont porté la distribution méthodique de
