que, pendant une grande partie de l’année présente, on’a encore présenté à l’Académie des Mémoires où l’on cherche à établir l’opinion contraire.
Dans cette perplexité, le gouvernement a embrassé le parti le plus sûr : c’est de continuer les mesures sanitaires ordonnées par les lois ; et c’est aussi à quoi il a été exhorté dans un rapport très-approfondi, fait au nom de la section de médecine par M. Dupuytren, et dont l’Académie a ordonné l’impression.
Dans le commerce des animaux domestiques, dans celui des chevaux surtout, l’acheteur est souvent à la merci d’un vendeur qui connaît et cache des défauts quelquefois assez grands pour ôter aux animaux toute leur valeur. Il n’est même pas rare de les voir succomber peu de temps après la vente par suite de ces affections antérieures. D’anciens usages et réglements avaient fixé quelques-uns des cas où ces défauts devaient être à la charge du vendeur et donner lieu à une résiliation du marché ; mais cette matière était restée encore fort obscure, et beaucoup de cas étaient très-douteux. M. Huzard fils s’est occupé d’éclaircir ce sujet, et il y a fait une application utile des progrès de la science de guérir dans une de ses branches (la vétérinaire). Ce sera un grand service que ces progrès auront rendu à cette partie de la jurisprudence.
M. Moreau de Jonnès a fait imprimer un ouvrage qui a remporté, l’année dernière, un prix à l’Académie de Bruxelles, sur une question importante, dont nous avons déja eu l’occasion de parler : celle des changements produits par la des-
