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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/304

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Soit cette température en degrés centésimaux, et les dilatations linéaires du fer et du platine dont l’étalon et la boule sont faits. Alors, si représente la longueur de l’étalon, et le diamètre de la boule, à la température de la glace fondante, il est clair que, pour la température moyenne à laquelle les comparaisons sont réduites, la longueur de l’étalon sera devenue et celle du diamètre de la boule Si donc l’excès de la première sur la seconde a été trouvé par le comparateur égal à étant une quantite si petite que l’on puisse indifféremment lui appliquer, ou ne pas lui appliquer les réductions de température, l’énoncé du résultat en langage algébrique sera

d’où l’on tire

(1)

Ce qui donnera le diamètre de la boule à la température de la glace fondante, lorsque l’on connaîtra celle de l’étalon à cette même température, et que l’on aura de plus observé la différence

Reste donc maintenant à connaître or rien n’est plus facile, car il suffit de prendre une des règles pendules dont la languette porte des divisions connues ; de la placer sur la barre du comparateur ; puis de chercher, par la méthode des coïncidences, la longueur de l’étalon en fonction de ces divisions-là. Par exemple, pour la mesure de la boule de Borda, j’ai employé un étalon dont la longueur différait très-peu de et je l’ai mesuré en fonction de la règle de Dunkerque, dont les divisions sont des cinquièmes de millimètres, ou Désignons par la longueur inconnue de la règle et de sa languette, quand celle-ci est rentrée jusqu’au zéro de ses divisions, la température étant celle de la glace fondante. Si, à cette même température, nous faisons sortir la languette de et que nous lui ajoutions l’étalon très-peu différent de nous aurons une longueur totale qui sera presque exactement égale à par conséquent, si nous lisons alors l’index du comparateur, et si nous le lisons encore en amenant réellement la languette à après avoir ôté l’étalon, l’excès de la seconde