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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/345

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de M. Prevost sur la distinction des sexes dans les anodontes, et que dans le prodrome d’un travail plus étendu [Bulletin univ. des Sciences, 2e sect., sept. 1826, no 103], il dit avoir observé outre les animalcules spermatiques, un grand nombre d’animaux beaucoup plus gros et de forme différente, qu’il regarde comme des entozoaires, dont il fait même un genre sous le nom d’aspido-gaster, qu’il classe dans la famille des gastéropodes.

Enfin je dois terminer dire que, par dans un Mémoire sur l’Histoire naturelle de l’alcyonelle des étangs, lu à l’Académie des Sciences le 24 septembre 1827, et dont je n’ai pas parlé dans mon rapport, parce que n’en ayant pas entendu la lecture, et ne l’ayant lu moi-même que tout dernièrement dans le but d’en faire, comme commissaire, le rapport à l’Académie, je ne pouvais guère supposer qu’il y était question de plusieurs points intéressants pour le sujet qui nous occupe, M. Raspail annonce s’être assuré que les animalcules spermatiques, observés par M. Prevost de Genève dans les unios et les anodontes, ne sont que des lambeaux ou petits corps tournant et vibrant à la manière des morceaux de leurs branchies observés au microscope. Les vers dont parle M. Éverard Home, les êtres dont M. de Baer a fait son genre aspidogastre, et le Leucophra ciliata de Muller, sont aussi la que même chose, en sorte que M. Raspail semble reconnaître les mollusques bivalves sont hermaphrodites. Il admet cependant la manière de voir de Méry et de M. Bojanus šur des lames branchiales. En effet, regardant que les usages les appendices labiaux sont les véritables branchies, il fait de celles-ci des appendices de l’appareil de la génération, et comme constituant ensemble une sorte de matrice dont l’ou-