Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/397

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Observation. On voit parfaitement ici l’organisation de l’écorce. L’enveloppe cellulaire, a. c., offre quelques lacunes, t, répandues çà et là. Chaque couche du liber, séparée de la couche voisine par une lame de tissu cellulaire,ħ, est ellemême formée de plusieurs feuillets, également séparés par des lames de tissu cellulaire, a. Ces lames interposées paraissent même dans les fig. 3 et 4 ; mais le grossissement est trop faible pour qu’on y puisse apercevoir la nature du tissu, tandis qu’elle est évidente dans la fig. 5. Les rayons médullaires sont aussi fort apparents. Ils sont composés de cellules alongées vers la circonférence, et ils sont le prolongement des rayons médullaires du bois. Quant aux feuillets v des couches du liber, ils se composent, selon toute apparence, de tubes ou du moins de cellules très-longues, à parois épaisses, non criblées. Chaque tube est distinct des autres, et semble avoir sa paroi propre. On voit, dans mon dessin, une ligne tracée en hexagone autour de la section transversale des tubes. Cette ligne indique une interruption de continuité. Cependant la séparation n’est pas complète ; il y a dans nombre de points une adhérence marquée entre les tubes. Je reviendrai bientôt sur ces faits.

k. i. Portion de la couche ligneuse de la troisième année. – i. b. Couche ligneuse de la quatrième année. – n. Gros vaisseaux du bois qui forment la limite la plus intérieure de la quatrième couche. – o. Petits vaisseaux du bois : ils sont distribués avec une sorte de symétrie dans l’intérieur des couches ligneuses. – s. Rayons médullaires du bois.

Observation. En général, plus les couches du bois sont