Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/430

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

érigées parallèlement à la direction du canal et entre deux portes perpendiculaires à cette direction et mobiles autour d’axes verticaux projetés en et

L’espace compris entre les portes et les parois représente le plan du sas de l’écluse, et il doit être, comme on sait, rendu égal, autant que possible, à la projection horizontale des plus grands bateaux par lesquels le canal est fréquenté.

Les deux lignes [fig. 3 et 5] sont, dans le plan vertical, les deux traces du fond du canal en amont et en aval de l’écluse.

(15) L’usage s’est conservé jusqu’à présent de prolonger le fond du bief supérieur dans l’intérieur du sas, et de le raccorder avec le bief inférieur par un mur de chute qui s’élève verticalement à une petite distance en arrière de la porte d’amont.

On se trouve obligé ainsi d’établir cette porte sur un massif de maçonnerie dont la dépense de construction augmente proportionnellement à la chute des écluses.

On vient d’avoir l’heureuse idée de supprimer ce massif et le mur de chute qui le termine, en opérant au dehors de l’é cluse le raccordement des deux biefs au moyen d’un plan incliné [fig. 3 et 5].

Pour mettre ce plan incliné à l’abri des dégradations, il doit être recouvert d’un pavage de maçonnerie ou d’un revêtement de pièces de charpente.

(16) Quant au plafond de l’écluse compris entre ses murs verticaux et ses épaulements d’amont et d’aval il doit être formé d’un radier ou massif de maçonnerie ou de charpente [fig. 3 et 5], qui, se liant à