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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/552

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méthodes de calcul dans l’une, on peut partir des quantités pondérables fournies par l’analyse, et combiner entre eux tels ou tels principes nu des partions de ces principes, proportionnellement à telle ou telle formule théorique de composition exprimée en poids Dans l’autre, on peut partir des nombres atomiques relatifs fournis par les quantités pondérables des différents principes, ou bien, s’il s’agit de corps oxigénés, des quantités relatives d’oxigène fournies par les quantités pondérables des différents oxides, et combiner des portions de -ces nombres relatifs à tels principes, avec des portions des nombres relatifs à tel ou tel autre, proportionnellement à une formule atomique déterminée, exprimée par signes. On repasse ensuite de ces portions de nombres atomiques, ou de ces portions d’oxigène, aux quantités relatives des matières correspondantes. Dans cette seconde manière, il n’est pas nécessaire d’établir préalablement les compositions numériques des corps que l’on soupçonne d’être mélangés ; il suffit d’en tracer le signe ce qui est un avantage immense pour éviter des calculs avant de savoir si cette supposition satisfait ou ne satisfont pas à l’analyse. Je donnerai néanmoins quelques exemples de calcul par la première méthode, parce que c’est la seule qu’on puisse employer lorsqu’on a à discuter une analyse d’où l’on doit extraire des corps dont on ne peut pas établir la composition dans le système atomique.

Ier Cas. – Analyse isolée, compliquée, dans laquelle les éléments sont en proportions sensiblement définies.

Il est extrêmement rare dans la nature de trouver des