corps qui offrent à l’analyse des proportions rigoureusement définies, surtout dans les silicates dont nous nous occupons particulièrement ; presque toujours les matières minérales renferment des mélanges de substances étrangères qui dérangent ces proportions par conséquent, la plupart des discussions d’analyse isolée rentrent dans le cas suivant, qui d’ailleurs peut lui-même donner une idée complète de ce qu’il y aurait à faire si une telle circonstance se présentait.
Presque toutes les analyses minérales sont dans ce cas, et toutes celles que j’ai données dans œ Mémoire peuvent y être rapportées, si l’on fait abstraction des renseignements que j’ai pu me procurer sur les matières associées. C’est même en faisant cette abstraction que je les ai toutes calculées d’abord avant de passer aux résultats qu’on obtient lorsqu’on prend les renseignements en considération. Je reprendrai une de ces analyses pour exemple, et je la calculerai suivant les deux méthodes que j’ai indiquées d’une manière générale.
L’analyse no 3, page 240, m’a fourni :
La comparaison des quantités d’oxigène fait voir que les proportions se rapprochent de celles qui constituent les épi-
