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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/658

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Elles seront effectivement satisfaites, puisque est une constante par hypothèse, et que l’est aussi à cause de l’homogénéité du corps. En même temps les équations (4) se réduiront à une seule, savoir :

On voit par là que est une quantité essentiellement positive, puisque doit toujours ètre du même signe que la force comprimante ou dilatante. Dans les différentes matières sera en raison inverse de et dans chaque matière en particulier variera proportionnellement à Le volume d’un corps étant dans son état naturel, il deviendra par l’action de la force et si l’expérience fait connaître sa variation, on en conclura, au moyen de l’équation précédente, la valeur de relative à la matière et à la température du corps.

Les équations (2) deviendront

d’où l’on conclut que dans le cas particulier dont il s’agit, l’action d’une partie du corps sur l’autre, ou la résultante des forces sera normale à la surface de séparation, et partout égale à ou à la force extérieure résultat semblable à celui que présentent les liquides et les fluides, d’après la propriété qu’ils ont de transmettre également en tous sens les pressions exercées à leurs surfaces.

(16) Si le corps que nous avons considéré jusqu’ici n’est pas en équilibre, et que ses molécules fassent de très-petites oscillations, on obtiendra les équations de ce mouvement, d’après les principes de la dynamique, en remplaçant, dans