En même temps, les valeurs de et déduites de celles de et et mises sous la forme la plus simple, seront
La quantité est la même que celle qui est désignée par cette lettre dans les équations (6) du no 9. En comparant entre elles les quantités et et observant que les fonctions de comprises sous les signes sont la même chose que et on voit que les termes de renferment de plus que ceux de un facteur de grandeur insensible. Mais il ne s’ensuit pas, ainsi qu’on le verra par la suite (no 30), que soit insensible et doive être négligé par rapport à Dans les liquides, ce coefficient peut avoir une valeur appréciable, dépendant comme celle de de la matière, de la température et du degré de compression, ou de la grandeur de Il en résulte que dans leur intérieur, la pression exercée par une portion de ces fluides sur la portion contiguë, n’est pas nécessairement normale à la surface de séparation et indépendante de sa forme. Mais il ne paraît pas que la cause qui rend possible la valeur de dans les liquides, puisse avoir une influence sensible dans les fluides aériformes ; en sorte qu’on peut regarder dans ceux-ci, le coefficient comme nul, et la pression intérieure comme normale et indépendante de la surface sur laquelle elle s’exerce. La cause dont nous parlons tient à ce que la répulsion calorifique et l’attraction moléculaire dont la force est la différence, sont l’une et l’autre très-grandes en égard à cette différence ; circonstance qui n’a pas lieu dans les gaz et les vapeurs, où l’on regarde, au contraire, la répulsion comme prépondérante et l’attraction comme à peu près nulle.