démontrée (§ I), ensuite ramenées au cas où et sont nuls en même temps, ainsi que l’exige cette série de Maclaurin. Soit qu’on procède de la sorte, soit qu’on emploie le moyen plus élémentaire expliqué à la page 115 du tome I de la Géodésie, on retombera sur cette expression connue
dans laquelle et où il importe beaucoup plus que pour les passages au méridien de connaître avec une grande précision la distance polaire apparente de l’étoile. Cette distance et l’ascension droite apparente se trouvent calculées dans les Éphémérides de M. Schumaker et dans le Nautical Almanach ; mais si l’on porte le scrupule jusqu’à vouloir tenir compte de l’aberration diurne, on ajoutera à l’ascension droite exprimée en temps et à la distance polaire selon que l’angle horaire sera occidental ou oriental.
En différenciant la formule précédente par rapport à et on a, en négligeant les termes insensibles,
Ainsi il est évident que l’erreur de l’angle horaire, due à celle de l’ascersion droite ou du temps donné par la pendule, a une influence presque nulle sur l’azimut, lorsque l’étoile est près du cercle de heures ; et que si l’on observait les deux passages qui se succèdent à peu d’intervalle l’un de