Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/544

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et par conséquent ce qui peut servir de vérification à nos calculs.

(23) Si l’on observe que et sont respectivement de l’ordre de et et, on voit que la valeur de donnée par l’équation (n), différera peu de et que la différence diminuera de plus en plus à mesure que les nombres et augmenteront, en sorte que l’on aurait si et étaient infinis. C’est ce qu’il était facile de prévoir ; mais le calcul seul pouvait faire connaître la valeur de

Lorsqu’on aura à peu près et on pourra négliger tout-à-fait et ce qui rendra nulle la différence Ce cas a lieu quand on prend pour et des nombres de naissances masculines et pour et les nombres correspondants des naissances des deux sexes. S’il s’agit des enfants nés à Paris depuis 1815 jusqu’à 1827, on aura

pour les naissances hors de mariage, et

pour les enfants légitimes ; d’où il résulte

Relativement à la France entière, on a, depuis 1817 jusqu’à 1826,

pour les enfants naturels, et

pour les naissances légitimes ; ce qui donne