sance masculine est plus grande parmi les enfants légitimes què parmi les enfants nés hors de mariage. Dans le même exemple, si l’on prend on aura
et il en résultera de sorte qu’il est encore très-probable que la première chance surpasse la seconde d’une fraction égale ou supérieure à
On a trouvé, au commencement de ce siècle, qu’il est né dans une partie de la France et dans un intervalle de trois années, garçons et filles. Le rapport du premier nombre au second est à peu près 2221 au lieu de 1615 qui a lieu maintenant pour la France entière ; on peut donc désirer connaître la probabilité que la chance d’une naissance d’un garçon est plus grande dans le second cas que dans le premier ; or, si l’on fait
et qu’on prenne il vient
ce qui donne pour une quantité de l’ordre de celles que nous avons négligées, en sorte qu’il est hors de doute que la chance d’une naissance masculine était moindre dans la partie de la France et à l’époque dont il s’agit, qu’elle n’est dans tout ce royaume et à l’époque actuelle. Si l’on prend on trouve