Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/552

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et il en résultera pour la probabilité que la seconde chance surpasse la première d’une fraction égale ou supérieure à

Pour dernier exemple, soit

et seront les nombres de naissances des deux sexes qui ont eu lieu en France dans les années 1817 et 1826, et et les nombres correspondants des naissances masculines ; et si nous prenons nous aurons

d’où il résultera pour la probabilité que la chance d’une naissance masculine a été plus grande dans la seconde année que dans la première. En prenant on trouve

ce qui donne pour la probabilité que la première chance a surpassé la seconde d’une fraction plus grande qu’un millième. Comme la différence des rapports et est il résulte du no 23 qu’il est probable que la différence de ces deux chances a été plutôt au-dessous qu’au-dessus de deux millièmes. D’ailleurs, depuis 1817 jusqu’à 1826, ces deux années extrêmes sont celles pour lesquelles la proportion des naissances des deux sexes, s’est le plus