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Page:Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 26.djvu/119

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ARNOLD VAN BUCHBL. I05

porisque dottbuspraeclaro domino ENNONIDEEMBDA, civù tatis Etndensis praepositOy et electo satrapae ; propter certam hujus corporis resurrecturi spem, ac amoris sjrnceri testimo^ nium. Avia mater que piafilio suo unico*.

Sur un des côtés du monument, on lit les vers suivants, accom- pagnés des armoiries :

(Dessin des armoiries J

Quidjuerim nostra haec recubans demonstrat imago ;

Quid sim^ quam teneo^ putrida larva docet. Peccati hanc nobispamam ingenuere parentes^

Hujus sed Christus solvere vincla venit. Nunc mihi viventispes quae/uit et morienti,

Aetemum corpus quale habet il le dabit. Peccati^ fidei Christique hincperspice vires ^

Ut te mortificet vivificetque Deus.

Sur les murs de la même église, gravée sur une plaque de bronze, si je ne me trompe, on lit Tépitaphe d’Angel G>gnet, « viri integerrumi i ; « integerrumum i est archaïque et sent son Plante ; comme cette inscription est fort longue et est dans mon épitaphier, je ne la transcris pas ici. Il est question d’Angel Cognet dans les poèmes de Léger Ducbesne*. Il faut citer aussi dans l’église Tépitaphe d’une femme de lettres, Louise Archerie, gravée en lettres d’or sur marbre noir :

D, O. M.

Lodoicœ Archeriœ^ matronœ integerrimœ^ cui tenue corpus- culum mentis altae capax^ forma uxor stata^ mira venustate condita ; quœ prœter muliebr. opif. literat : pœs : pict : arith-- met : musi : art : sup : sexus conditionem imbuta^ virtute ac doc^^

1. Corrozet, op. cit, , éd. i586, fol. i^g. Ennon de Embda était mort le 18 juillet 1545. L’inscription latine est aussi rapportée par Chytrée (o ; ?. ci>., éd. i3g4, p. 7a5), qui donne Ennovi Embensis et termine /^l’a unico suofllio qui hic ex studiamm cursu, patrie ac amicis omnibus magno eum luctu, anno aetatis tuae XXUI morte praereptus est, hoc monumentum statuerunt amiodomini i545, 18 juiii. Dans la seconde inscription, il donne au second vers putrida calva docet ^ au cinquième spes qui fuit et au dernier mortiftces,

2. Leodegarii a Q^ercu Praelectionum et poematum liber» Parisiis, 1349, fol. 10a.


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