Page:Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 26.djvu/202

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DE PARIS i5 mai. — Sur Pun des côtés du port se trouvent des hauteurs agréables et des champs, où, suivant notre usage hollandais, nous avons mangé, au cours d’une promenade, du lait caillé et cuit, j’ai bu du cidre, c’était la première fois, depuis que j*étais en France, que j’absorbais de cette boisson normande, je l’ai trouvée peu à mon goût. 18 mai. — Enfin, le dernier jour au matin, le vent d’ouest s’étant mis à souffler, toutes les barques associées qui attendaient depuis longtemps un vent favorable gagnèrent la pleine mer toutes voiles dehors. Quant à nous, comme nous étions enfermés dans la ville, une barque allant contre le vent et le fiot nous sortit du port et nous conduisit à notre bateau, resté seul près de la côte. L’on mit à la voile et nous gagnâmes la pleine mer, suivant de loin les barques associées. PAR