ARNOLD VAN BUCHBL. l85 APPENDICE. VITER PARISIENSE ET L’ÉPITAPHIER DE NATHAN CHTTRiE. La publication des passages du Diarium de Van Buchel relatifs à Paris nous a amené à citer souvent dans les notes des pages qui précèdent le nom de Nathan Chytrée, dont les ouvrages paraissent, bien que publiés depuis longtemps, avoir échappé aux recherches des érudits parisiens et même des historiens français*. Voici quelques renseignements bibliographiques le concernant de nature à intéresser les historiens de Paris : Nathan Chytrée, frère du célèbre professeur David Chytrée, est né le 1 5 mars 1543 à Mensingen*, il professa la philosophie à Rostock dès i562 et mourut recteur de Técole latine de Brème le 25 février 1 598. De 1 565 à 1 567, Nathan Chytrée visita la France, l’Angleterre et Tltalie, et en 1 568 il publia une relation en vers I. Voy. A. BabeaUy les Voyageurs en France depuis la Renaissance jus^qu^à la Révolution, Paris, i883, in-i6 ; cf. Viktor Hanusch, Deutsche Reisende des sechsjehnten Jakrhunderts. Leipzig» iSçS, in-8% surtout p. 90 et suiv., i35 et suiv. (Leipziger Studien aus dem Gebiet der Geschichte, I Bd, 4 Hft). Comme complément des renseignements bibliographiques qu’on trouve dans ces deux ouvrages, on peut citer le journal de voyage d’un Narbonnais à Paris en i588 (cf. Bull, de la Commission aUrchéoL de Nar^ bonne, 1890, i* semestre, p. 26) ; les descriptions de Du Buisson- Au benay (Bibl. Mazarine, mss. 4404 et s. ; citées par M. Saige, Journal des guerres civiles de Du Buisson’ Aubenay 9 h P* lv) ; de sir E. Filmer en 1640 (cf. Historical Manuscripts Commission, III, 246) ; de Thomas Dineley en 1675 (ms. bibl. Stanford Court, Worcestershire ; cf. Bibl. de V École des chartes, XLIX, p. 704) ; de Charles Adeodat Ferber, de Dantzig, en i685 (Bibl. nat., ms. allemand 147, fol. 229 V* et suiv.) ; de Rudolf Wilhelm Kraussen, professeur à la Faculté de médecine d’Iéna, + 1719 (C.-G. Buder, Nûtiçliche Sammlung verschiedener meistens ungedruckter Schriften, .. Franckfurt und Leipzig, 1735, in«8*, p. 662-717). — Il serait peut-être désirable que les relations de Hentzner, de Gœlnitz et de Ferber fissent, pour la partie parisienne, l’objet d’une publication analogue à celles qu’on a consacrées à Zinzerling, Thomas Coryate, John Evelyn, Philippe et François de Villers, Dolfuss, Lister, etc. Vltinerarium d’Heatzner (1598) fournit, outre le texte de quelques ioKriptîons, des indications précises sur le site des hdtels particuliers.l86
