DB PARIS
vere rinterprétation dans Adrien Junius, Claude Panidin et Gabriel Siméon^
(Dessin de la partie postérieure du même monument *.) Sur la colonne des Charités de marbre blanc on lit le vers suivant :
Corjunetum amborumfirmum testatur amorem et cette inscription :
Cy dessou\ gist un cœur plein de vaillance^ Un cœur d’honneur^ un cœur qui tout scavoity Cœur de vertu quy mille cœurs avoit^ Cœur de trois rois et de toute la France ; Cy gist ce cœur quifust nostre asseurance. Cœur quy le cœur de justice vivoit^ Cœur quy de force et de conseil servoit^ Cœur quy le ciel honnora dès enfance ; Cœur non jamais trop haut ny trop remis^ Le cœur des siens^ Veffroy des ennemis^ Cœur quy fut cœur de^oy Henry son maistre, Roy quy voulut qu’un sépulcre commun Les enfermast après leur mort y pour estre. Comme en vivant, deux mesme cœurs en un.
De là^ nous gagnâmes Téglise paroissiale Saint-Paul^ qui est près de la Seine. £n entrant, Ton voit les tombeaux étincelants de marbre et de bronze, avec de merveilleuses statues de marbre des trois courtisans qui furent de Tintimité du roi et qu^on désigna couramment du nom de « Mignons du Roy ’. » Ils se sont entre-
1. Hadriani Junii, ., Emblemata, ad Z>. Amoldum Cobelium ; ejusdem aenigmatum Ubellus ad D. Amoldum Rosembergum. (Antverpiae, i566, in-8*.) — Heroica M, Claudii Paradini et D. Gabrielis Symeonis SymMa., . ex idiomate gallico in lat.„ a Johan, Gubematore., , conversa, (Antverpiae, x562, iii-8*.) Ouvrages souvent réimprimés au zvi* siècle et traduits en fran- çais, le premier par Jacques Grévin (Anvers, ^^70, in-8*), le second par François d’Amboise (Paris, 1614, in-8*).
2. Voir planche I. — On n’a pas reproduit ici les Trois grdces, mais seulement, à titre de comparaison avec le dessin de Millin, le croquis du monument de Montmorency.
3. Caylus, Maugiron et Livarot, mignons du roi, se battirent en duel, lo 27 avril 1378, avec les favoris du duc de Guise, d’Ëntragues, dit Antraguet, Riberac et Schomberg ; Caylus, Maugiron, Riberac et Schomberg furent tuésl Saint-Mesgrin fut tué le 21 juillet 1678 au coin de la rue Saînt-Honoré par les gens du duc de Guise. (Robiquet, Paris et la iigue sotn Henri ///, p. X09.) — Les tombeaux élevés par Henri ttl à la mémoire de ms iBigOMU
PAM AKNOLD
