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Mémoire

bustion du gaz éthéré, le radical de cet acide doit exister dans ce gaz, et ce radical provient nécessairement de l’alcool ou de l’acide muriatique lui-même, décomposé par l’alcool, ou, ce qui n’est pas probable, mais ce qui n’est pas impossible, de l’un et de l’autre. Dans le premier cas, on doit, en distillant un mélange d’alcool et d’acide muriatique, retrouver, après la distillation, tout l’acide muriatique qu’on a employé, plus celui qui apparoît dans la combustion du gaz formé.

Dans le second cas, une grande quantité d’acide doit, au contraire, disparoître dans cette distillation ; mais en tenant compte de celui qui se développe dans la combustion du gaz formé, cette quantité d’acide et seulement cette quantité, doit reparoître toute entière. Dans le troisième cas, de cette distillation doit aussi résulter une perte d’acide ; mais cette perte doit être plus que compensée par la quantité d’acide que la combustion du gaz formé doit produire. Ainsi, comme de cette distillation dépend la valeur de ces trois hypothèses, on prévoit par cela même que j’ai dû redoubler de soins en la faisant, pour ne pas commettre d’erreur.

Voici d’abord les données de celle que j’ai