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Analyse comparée

ne renferme ni magnésie, ni barite, ni strontiane, ni aucune autre substance connue, si ce n’est la chaux ordinaire. M. Klaproth étoit aussi parvenu de son côté à des conséquences analogues. Les recherches de MM. Fourcroy et Vauquelin, publiées dans les Annales du Muséum d’histoire naturelle, confirmèrent et étendirent ces résultats. Ces savans-chimistes prouvèrent que la perte par le feu est à très-peuprès égale à la perte dans les acides, d’où ils concluoient avec raison que les deux substances renferment une très-petite quantité d’eau. Ils s’assurèrent aussi que le gaz dégagé de ces substances par le feu étoit en partie absorbable dans les alcalis. Mais comme l’air atmosphérique s’introduisoit par ll’effet de la chaleur à travers les parois de la cornue de porcelaine dont ils faisoient usage, ils ne purent pas donner à cette épreuve toute la rigueur désirable, et ils se bornèrent à indiquer la cause de l’effet qu’ils avoient obtenu. A-peu-près dans le même tems, M. Bucholz s’occupoit aussi du même objet en Allemagne. Il s’attacha sur tout à confirmer les résultats de Thenard et de Klaproth. En comparant la perte par le feu avec celle qui a lieu dans les acides, il chercha à conclure la quantité d’eau qu’il porté à 3 ou 4