Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/53

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PROM’HE D]LIYRI Gome le ooageur qi ooit dans u n nuas’e Briller sur certains monts sa 8,igantesqe image,. Ainsi, oo.y’ant passer, dans le ddsert des cieus, Aus clartds de !a foudre, un grand f antdme sombreo Timide et n’osant pas reeonattre ton ombreo Tu te pris & trembler, et tu baissas les ieus. Redress, enfin la tOte, et soudain en fumde Sous ton sou. fie fuira la laroe inanimde. Les temps sont maintenant aeomplis : Zeus est mort. L’Iddal est en toi : ooil ie Dieu supreme; Oui, le temple, ie prtre et le Dieu, e’ est toi-mme. Contemple ta grandeur: te voil seul, mais fort. De eet orgneil dioin je t’ ai dond rexemple : La science est le Dieu dont mon &me est le temple. Par del& l’orizon oh’s'ardtent tes ieus, Tu pens, sur les sentiers qe frafa mon audace, Dans un monde inconu t’dlancer sur ma trace, Bt rapotter, oainqeur, le feu sacrd des cieus. ,gages des temps passds, ootre thehe est remplie : Vous aves ddchird, deoant l’umanitd Un pan du ooile noir eachant la vdritd. Too. s, oous aoez oersd la parole de vie A l’orne, qi ne oit pas seulement de pain. La mne des esprits naissait sous ,otre main. Maintenant l’ome est fort : il s’dlanee et s’envole, Portal par sa pensde ; aujeune aigle pareil, I1 cherche !a lumire et ,eut ooir le soleil. La science a brisd l’entrave du sirebole, Et l’ome, qe oos mains guiderent tour tour, Par oouspeut auj ourdui mareher seul au grandjour. DiitiO b,Goog[