Page:Ménard - Rêveries d’un païen mystique, 1911.djvu/19

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mentale sur lui, et c’est cette opinion que je voudrais mettre en présence de celles que l’on a émises de droite et de gauche, et qui ne me paraissent pas répondre à la réalité.

On a admiré dans Louis Ménard l’helléniste pénétré par l’hellénisme jusqu’à en sembler un fils de l’antique Grèce n’ayant revécu parmi nous que pour y chanter les louanges de… de « sa mère », comme il aimait à s’exprimer tendrement lui-même.

Certes, on a eu raison de louer, et on ne saurait trop louer, sans une restriction dans les louanges. Seulement, on ne fait ici que la part de l’érudit : L’homme était un Français de La première moitié du XIXe siècle, un bien marqué à l’empreinte de cette jeune moitié de XIXe siècle français, c’est-à-dire avant tout, un romantique.

Quoi ! ce classique !

Un classique qui, à son entrée dans la vie de la pensée, avait lu Byron, et qui, jusqu’à sa dernière heure a senti le « poison de Byron circuler dans ses veines ».