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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/16

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L’ADIEU.

II

J’ai là, devant moi, son portrait.
Regardez : la tête est jolie
Délicatement, sans apprêt…
Je ne l’avais pas embellie.

Ce qu’on vantait, c’étaient ses yeux,
Beaux parfois d’un éclair farouche.
Qu’importe ! je n’aimais pas mieux
Baiser ses chers yeux que sa bouche.

Les ciels charmants me sont fermés.
Était-elle pire ou meilleure
Que la femme que vous aimez ?
Je ne le sais pas, mais je pleure.