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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/18

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L’ADIEU.




IV



Il reste la mélancolie
Quand le bonheur s’en est allé.
Alors il faut bien qu’on oublie
Ou qu’on ne soit pu consolé,

Mais, comme l’oubli serait pire,
Sans le vouloir on se souvient,
Et la lèvre essaye un sourire
Qu’on effort cruel y retient.

Souvenir, oubli, même chose,
Faite de douceur et de fiel !
— Porte d’amour ouverte et close,
Azur et tristesse du ciel !