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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/33

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23
L’ADIEU.




XIX



Les poëtes sont des rois
En effet très-ridicules.
Ils ont peut-être des droits
Sur les vagues crépuscules,

Sur les nuits, sur les soleils,
Sur les choses ténébreuses,
Et sur les baisers vermeils
De leurs belles amoureuses.

Ils ne peuvent, tout est là !
A la femme brune ou blonde,
Sauf leurs rimes de gala,
Donner les biens de ce monde.