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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/43

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33
L’ADIEU.

XXVI

Non, je ne te réclame rien ;
Conserve de l’heure passée
Tout ce que tu pris de mon bien :
Mon cœur, hélas ! et ma pensée.

Tu pourras en avoir besoin
En ces tristes nuits sans délire
Où l’on pleurerait dans un coin,
Si l’on pouvait, au lieu de rire.
 
Dans ton cœur à peine fermé
Souffre que le regret s’attarde.
— Le souvenir d’avoir aimé
Te suive longtemps, et te garde !