Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/135

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


III


la diva


À Albert Mérat


 
Vous êtes sculpturale, et belle, je le sais,
A tenter le ciseau d’un jeune Praxitèle :
Mais je veux voir en vous, chère, ô chère Immortelle,
Une musique frêle aux soupirs cadencés.

Votre beau corps est fait d’accords doux et lassés ;
Si l’on entend un vers, on dit de vous : c’est Elle
Votre souple démarche est gracieuse et telle
Qu’une ode déroulant ses rhythmes enlacés.