Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 123 —

avait écrit les Vies d’un très grand nombre de Poëtes français, depuis les temps les plus reculés jusqu’au sien ; le manuscrit en a péri lors de l’incendie du Louvre en 1871, et seules quelques notices qui avaient été copiées par divers curieux, nous ont été conservées ; elles témoignent encore que l’ouvrage était du plus haut intérêt. Mais aussi ses Epigrammes, ses Divertissemens, son Illustre Beuveur, ne nous cachent pas qu’il aimait parfois à rire. Ici on est inévitablement amené à penser, à supposer qu’il pince sans rire.


Mais voici bien longtemps qu’avec lui, et avec sa Précieuse, nous nous promenons dans le jardin des Tuileries. De tout ce qui précède, et puisqu’il ne serait pas bien de retenir pour nous ce qui d’évidence n’est pas à nous, faut-il donc conclure que nous n’avons plus qu’à ôter Colletet des fastes de Fontainebleau ? Non pas !


Colletet vint à Fontainebleau. Colletet fit des vers sur Fontainebleau. Mais ce ne sont pas ceux que prétendait le Père Dan. Tout juste à la suite au Monologue des Tuilleries, en tournant la page on lira ce sonnet :