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iamais veû rien eſcrit de Clelie, que ie n’aye retenu, tant i’ay d’eſtime pour elle : voicy donc Madame, ce qu’elle reſpondit à Aronce.
CLELIE
A ARONCE.
Ostre tromperie n’a point reüſſi : & celuy auec qui vous l’auez concertée, n’aura pas la ioye non plus que vous, de pouuoir croire qu’on me peut tromper. Croyez moy Aronce, il ne ſuffit pas d’auoir de l’eſprit pour eſtre trompeur : il faut encore auoir vne certaine malice naturelle, dont ie ne vous croy pas capable. C’eſt pourquoy n’entreprenez plus de me vouloir tromper : & pour vous prouuer que voſtre deſſein a effectiuement mal reüſſi, ie