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1er octobre. — L’Assemblée Législative succède à la Constituante ; elle est composée de 745 membres.

14-28 octobre. — Les émigrés sont invités à rentrer en France dans le délai de deux mois.

9 novembre. — Les biens des princes et des émigrés sont placés sous le séquestre par un décret de l’Assemblée.

29 novembre. — Un autre décret enjoint aux prêtres non assermentés d’adhérer à la Constitution civile. Le roi refuse de sanctionner ce décret ainsi que le précédent.

1792

18 janvier. — Monsieur, frère da roi, est déchu de ses droits à la régence.

7 février. — La Prusse et l’Autriche s’unissent par le traité de Berlin pour coinbattre la révolution en France.

9 février. — Un décret prononce la confiscation de tous les biens des émigrés au profit de la nation.

17 mars. — L’Assemblée décide que l’exécution des sentences capitales n’aura lieu désormais qu’à l’aide de l’instrument nouveau de la guillotine, ainsi nommé du docteur Guillotin son inventeur.

5 avril. — Elle décrète la suppression de toutes les congrégations régulières et séculières d’hommes et de femmes, et prohibe tdut costume ecclésiastique.

20 avril. — Louis XVI déclare ka guerre à l’archiduc François, roi de Bohême et de Hongrie, ou plutôt à l’Autriche.

28 avril. — Les premières hostilités ont lieu à Quiévrain en Flandre ; les Autrichiens obtiennent l’avantage.

29 mai. — L’Assemblée se déclare en permanence.

20 juin. — Le peuple des faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marceau, soulevé par les Jacobins et par la Commune de Paris[1], se porte en armes sur les Tuileries. Le roi se présente seul au-devant de la foule qui a fait irruption dans ses appartements et déconcerte l’insurrection par la douceur de ses paroles et par sa fermeté ; mais il est forcé de se coiffer du bonnet rouge.

26 juin. — Les puissances étrangères forment une première coalition contre la France. Le roi de Prusse publie un manifeste.

  1. On désignait ainsi les autorités municipales de la ville.