Page:Magog - L'homme qui devint gorille, publié dans l'Écho d'Alger du 18 nov au 27 déc 1925.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’aide se leva, alla choisir parmi des fioles qui encombraient des rayons un minuscule flacon et revint le tendre au professeur.

— Parfait !… C’est cela !… s’exclama celui-ci. Oui, voilà votre affaire. Il vous suffira de respirer cela un quart d’heure avant notre entrée.

Il allait remettre le flacon à l’inconnu. La main du docteur Silence s’interposa. En même temps que son autre main indiquait sur une table du papier blanc et présentait un stylographe.

— Autorisation… prononça-t-il.

Le professeur Fringue se frappa le front.

— C’est juste !… J’allais oublier !… Heureusement que Silence est là. Cher monsieur, continua-t-il en s’adressant à l’inconnu, j’admire, croyez-le, autant qu’il convient votre abnégation et votre héroïsme. C’est dans la plénitude de vos facultés que vous faites à la science le sacrifice de votre personne. Nous avons donc le droit… je dirai même nous avons le devoir de l’accepter. Mais il y a un