Page:Mairan - Lettre de M. de Mairan écrite le 18 février 1741 sur la question des forces vives, 1741.djvu/14

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ſe trouve dans ma Propoſition même, dans ſa Demonſtration, & dans ſes Corollaires. Mais traitons ſi vous le voulez, Madame tout cela de bagatelle ; tout au moins me ſera-t’il permis d’en conclure, & d’en réſumer à mon tour, que c’eſt ſans beaucoup d’exactitude, & un peu cavalierement que vous avez prétendu me refuter.

Pour juſtifier après cela l’autre partie de ce que j’ai avancé dans cette Lettre, ſouffrez, s’il vous plaît, que je vous diſe mon ſentiment ſur les preuves que vous avez données, ou adoptées en faveur des Forces Vives. Je me contenterai d’en choiſir une ou deux de celles dont Vous m’avez paru faire le plus de cas, & j’ajouterai enſuite quelques réflexions ſur cette matiere en général. C’eſt tout ce que je puis faire dans une Lettre comme celle-ci, où l’on ne doit s’attendre ni à un Traité complet, ni à une Refutation dans les formes.

p. 435. Un de ces Argumens qui ne laiſſe lieu à aucun ſubterfuge…… qui ne laiſſe aucun p. 436.lieu aux prétextes que l’on allegue contre la plupart des autres expériences qui prouvent les Forces Vives, un exemple admirable, &