miel. La gouache donne des tons opaques et les blancs du papier ne sont pas ménagés comme dans l’aquarelle ; les miniatures des manuscrits sont presque tous faits à la gouache.
Goutte (Pap.). — Défaut du papier provenant de gouttes d’eau
tombées sur la feuille encore en pâte ; ce qui en a diminué l’épaisseur.
Bibliogr. — Le Normand (L.-S.) : Op. cit., Vocabulaire.
Gouttière (Grav.). — Sorte de canal ou de bec saillant que l’on ménage sur les planches bordées de cire afin de permettre à l’eau-forte de s’écouler après la morsure.
Gouttière (Rel.). — C’est la tranche intérieure d’un volume relié ;
elle affecte toujours la forme concave, par opposition au dos, qui est
convexe, d’où son nom.
Bibliogr. — Dudin : Op. cit., pp. 588, 644.
Grain du papier (Pap.). — Petites aspérités qui se forment sur la
surface du papier pendant sa fabrication. On lamine le papier afin
de ne pas les laisser subsister parce qu’elles sont nuisibles pour
écrire.
Bibliogr. — Le Normant (L.-S.) : Op. cit., Vocabulaire.
Grainure (Grav.). — L’acte de recouvrir de grains plus ou moins serrés la surface d’une plaque de métal sur laquelle on veut graver à la manière noire ; on se sert du berceau pour cette opération. (Voir ce mot.)
Graphique (Dessin). — Ce genre de dessin représente les objets au moyen de lignes suivant des procédés géométriques.
Grattoir (Grav.). — Outil en acier à arêtes très vives qui sert à l’ébarbage des traits creusés à la pointe sèche ; on le nomme aussi ébarboir. Pour la gravure sur bois, on se sert également d’un grattoir à creuser, avec lequel on polit le bloc de bois, et d’un grattoir à ombrer.
Graver. — C’est reproduire des dessins, des plans, des fac-similés d’écriture, au moyen de la gravure, qu’on destine à l’impression.
Gravure. — S’entend d’une planche en métal ou en bois sur laquelle on a reproduit les contours et les ombres d’un dessin dont on veut obtenir des épreuves multiples, au moyen de creux ou de reliefs enlevés avec des outils spéciaux : burin, échoppe, grattoir,