Livres populaires. — Ces sortes de livres, dont Charles Nisard s’est
fait l’historien consciencieux, méritent l’attention des amateurs de
livres, en raison de la persistance de l’imitation de formes primitives,
de style, de tournure, de composition d’ouvrages aujourd’hui
disparus ou très rares. Cette littérature populaire embrasse tout :
sciences, médecine, lettres, astronomie, histoire, etc., et a subi peu
de transformations au fond. Les almanachs, les oracles, les traités de
médecine, les romans, la danse des morts figurent parmi ces livres.
Il y aurait lieu d’en dresser une bibliographie générale, ce qui rendrait
de réels services.
Bibliogr. — Nisard (Ch.) : Histoire des livres populaires et de la lUiéralure
de colportage. Paris, 1854, 2 vol. in-8*. — Bruxbt (G.) : Dictionnaire de
bibliologie catholique^ art. livres populaires.
Livres à gravures. — Certains ouvrages n’ont de valeur et ne sont
recherchés qu’à cause des gravures qui les ornent et qui en font
pour ainsi dire le seul prix.
Bibliogr. — Collection d’estampes du Cabinet du roi. Pari8,23 vol. in-fol. —
Duplessis : Bibliographie des ouvrages relatifs à la gravure. Paris, 1862,
in-8». — Muhh; Bibliothèque de peinture, de sculpture^ de gravure. Frankfort,
1770, 2 vol. in-S". — Bouchot (II.) : Le cabinet des estampes de la bibliothèque
nationale. Catalogue général des collections qui y sont conservées. Paris,
Denlu, 1895, in-8o.
Livret (Bibliot.). — On désigne sous ce terme les ouvrages de peu d’épaisseur et de petit format, particulièrement ceux des xve et xvie siècles.
Livret (Rel.). — Nom donné aux feuilles d’or placées dans une sorte de petit cahier entre chaque feuillet.
Logographie (Typ.). — Système de composition typographique dans lequel, au lieu d’employer des caractères séparés, on se sert de mots entiers, coulés d’une seule pièce. Ce procédé est peu praticable en raison de la multitude de mots qu’il faudrait avoir, ce qui surchargerait les casses et serait très coûteux. Bibliogr. — Barletti he Sai>t-Paul (Dox Francisco) : Nouveau système typographique dont les expériences ont été faites en 1775. Paris, impr. roy., 1776, in-4o.
Luisant du cuivre (Grav.). — C’est l’éclat produit par les traits du métal mis à nu avec la pointe par l’artiste en opposition avec le noir du vernis. On est obligé de tempérer cet éclat par un châssis en papier ou en toile, incliné à 45 degrés qui tamise la lumière.