Aller au contenu

Page:Mairobert - Anandria, ou Confessions de Mademoiselle Sapho, 1789.djvu/58

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 52 )

s’arrachant à l’éclat & aux honneurs de la Cour, aux attraits plus enchanteurs des hautes ſciences, qu’elles cultivent avec tant de goût & de ſuccès, pour venir dans nos aſſemblées, imiter la ſimplicité de la colombe, cet oiſeau ſi cher à Venus, ſi ardent dans ſes combats.

A côté d’elles eſt la femme d’un magiſtrat, ſi-non célebre, au moins fameux, pendant pluſieurs années[1] ; mais qui, dédaignant de s’aſſocier à la renommée de ſon mari, s’arrachant aux careſſes conjugales, aux délices de la maternité, s’eſt élevée au-deſſus de tout reſpect humain, afin de ſe livrer, avec plus de recueillement & ſans relâche, au culte de notre ſociété & à ſes travaux.

Sa voiſine eſt une Marquiſe[2]

  1. M. de Furiel a été Procureur-général pendant toute la durée du Parlement Maupeou, & l’on peut ſe rappeller combien il a fait parler de lui.
  2. Mad. la Marquiſe de Techul.