Page:Maistre - Lettres à un gentilhomme russe sur l’Inquisition espagnole, 1846.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Un fait unique, un fait plus que douteux et nullement détaillé, un fait de 1622, opposé à la déclaration solennelle du corps épiscopal, offre un de ces prodiges de déraison qui distinguent plus ou moins toutes les assemblées populaires.

C’est avec un bonheur égal que le comité reproche à l’Inquisition sa ténébreuse influence sur l’esprit humain. Est-il possible, dit-il, qu’une nation devienne illustre quand les esprits y sont réduits à un aussi grossier esclavage ? Les écrivains disparurent au moment où parut l’Inquisition [1].

Le comité plaisante, sans doute. Qui ne

    han representado a V.M. que los ayudan (los inquisitores) en la conservaciòn de la fè contra los testimonios de sus cohermanos, y autoridad del primer tribunal de la naciòn ? Ibid., pag. 56.

  1. Es possible que se ilustre una naciòn en la cual se esclavizan tan groseramente los entendimientos ? Cesò de escriberse desde que se establiciò la Inquisiciòn. Ibid., pag. 75.