Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/101

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s’émerveillait des gestes, des poses, des toilettes fagotées d’un coup de main, du ramage étourdissant de sa maîtresse.

Ninoche lui apprenait Paris. Ils ne se quittaient pas, roulant comme des fous du cabaret au théâtre, du théâtre aux beuglants des Champs-Élysées. Et c’étaient aussi des parties charmantes à travers cette ceinture verte qui étreint la grande ville. Elle le guidait vers les cerisiers de Montmorency, dans les guinguettes du Bas-Meudon. Ils canotaient. Ils s’égaraient dans les bois. Ninoche adorait Maxime. Elle le décavait naïvement, habituée qu’elle était à avoir les poches trouées, à jeter l’argent par les fenêtres, à ne se rien refuser, ni des