rompre moins souvent ou avec moins de scandale que de nos jours ; ne voyons-nous pas, en effet, que dans les ménages appelés illégitimes, — sans doute parce que l’amour et le libre choix y ont seuls présidé ! — la crainte d’être quitté est le plus souvent un stimulant à la tendresse et aux prévenances.
« Mais la légalisation du mariage, l’église ou, tout au moins, la mairie qu’en ferez-vous ? » clament les pudibonds moralistes, trop portés à oublier sur le retour leurs entrechats de Bullier et leur mépris d’antan pour cette chose qu’ils traitaient eux-mêmes de bourgeoise, le mariage.
Eh bien, est-ce cela, le surplis du curé ou l’écharpe du maire qui constitue l’union de deux êtres ? Qu’un homme et une femme soient jetés sur une île déserte, attendront-ils, quelle qu’ait pu être l’austérité de leur éducation, qu’un maire problématique tombe du ciel pour leur permettre de s’unir ?
La comparution devant un étranger qui prononce votre enchaînement n’est qu’une formalité accessoire, variant selon les peu-