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STANCES.

Mais que direz-vous pour deffendre
Ce prodige de cruauté,
Par qui vous semblez entreprendre
De ruiner vostre beauté ?

Que vous ont fait ces beaux cheveux,
Dignes objets de tant de voeux,
Pour endurer votre colere,
Et, devenus vos ennemis,
Recevoir l’injuste salaire
D’un crime qu’ils n’ont point commis

Quelles aymables qualitez
En celuy que vous regrettez
Ont pu meriter qu’à vos roses
Vous ostiez leur vive couleur,
Et livriez de si belles choses
A la mercy de la douleur ?

Remettez-vous l’ame en repos.
Changez ces funestes propos ;
Et, par la fin de vos tempestes,
Obligeant tous les beaux esprits,
Conservez au siecle où vous estes
Ce que vous luy donnez de prix.

Amour, autresfois en vos yeux
Plein d’appas si delicieux,