Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Enfin, après les tempêtes,
Nous voici rendus au port ;
Enfin nous voyons nos têtes
Hors de l’injure du sort :
Nous n’avons rien qui menace
De troubler notre bonace ;
Et ces matières de pleurs,
Massacres, feux et rapines,
De leurs funestes épines
Ne gâteront plus nos fleurs.

Nos prières sont ouïes,
Tout est réconcilié ;
Nos peurs sont évanouies,
Sedan est humilié.
À