Dans le Parnasse Contemporain où le poëme parut pour la première fois, le ïz mai 1866, figuraient toutes les modifications du texte définitif, sauf : Str. 1, vers 3 : Mon Dieu, tu détaehas... Str, 5, vers 2 : Notre Père, hosannah... Str, 5, vers 3 : ... l’éeho par les mystiques soirs Str, 6, vers 1 : O Père, qui eréas... Un manuserit (2 pages) conforme au texte du Parnasse Contemporain figure dans les eolleetions de la Bibliothèque Jaeques Doueet. Ce poëme, après avoir paru dans le Parnasse Contemporain (12 mai 1866), fut eité par Mendès dans la Eégende du Parnasse Contemporain, en 1884, et parut sous sa forme quasi-définitive dans l’édition de 1887 des Poésies. Dans la Poésie de Stéphane Mallarmé (N. R. F., Paris) pp. 301 et sq. Albert Thibaudet a donné une analyse très minutieuse de eette pièee. C’est dans ee poëme qu’apparaît, pour la première fois, eette Hérodiade dont Mallarmé allait faire si longuement et magnifiquement son héroïne : Et pareille à la chair de la femme, la rose Cruelle, Hérodiade en fleur du jardin clair. Dans un remarquable artiele sur « Mallarmé et Vietor Hugo » (Mercure de France, 15 juillet 1922), M. André Fontainas a justement rapproehé le vers des Fleurs Aux avalanches d'or du vieil a^tir... du vers de Vietor Hugo, dans la Eégende des Siècles (le Saere de la Femme) : Des avalanches d’or s’inondaient dans l'a^nr. Rappelons enfin qu’on peut voir, peut-être, une parodie, en quelque sorte, de ee poëme mallarméen dans la pièee Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs, envoyée par Arthur Rimbaud à Théodore de Banville en juillet 1871, et qui n’a été publié qu’en 1925. P. 34. RENOUVEAU (Sens, mai 1862.) Ce sonnet porta d’abord le titre de Vere Novo vraisemblablement emprunté aux Contemplations de Vietor Hugo, peut-être indirectement à travers un sonnet d’Eugène Lefébure qui portait également ee titre. C’est ainsi qu’il figure en tête d’une lettre, non datée, de Stéphane Mallarmé à Henri Cazalis (Catalogue
