Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1648

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Eitdose Cléaz, conte du jour de l’An de Théodore de Banville. Ce conte demeura inachevé. Dans la 6e livraison, en outre, une œuvre musicale : Chanson, d’Augusta Holmes, paroles de Catulle Mcndcs. Ea Dernière Mode parut sur huit pages, format in-folio, sous une couverture bleu pâle, ornée de cinq vignettes et d’un titre, dessinés par Louis Morin, vignettes représentant le théâtre, l’équitation, la natation, la table et la couture. Prix (de l’abonnement), en ville : 24 fr. Pour la France ; 26 fr. Avec la lithographie à 1'aquarelle : 1 fr. 25. Avec les gravures du texte seules : o fr. 50. A la page 2 de la couverture, le Sommaire ; page 3 : Explication des accessoires et Correspondance avec les Abonnées encadrées par deux séries de six annonces avec le titre en haut de page : les Maisons de confiance. Au dos de la couverture, suite des annonces et de la correspondance, et conditions d’abonnements. Un titre orné, par Louis Morin également, figure au haut de la première page du journal. Au-dessous du titre, cette indication : « Paraît le Ier et le 3e dimanche du mois, avec le concours des Grandes Faiseuses, de Tapissiers-décorateurs, de Maîtres-queux, de Jardiniers, d’Ama-teurs de Bibelots et du Sport. » Du titre à la signature du gérant, les annonces, les analyses des toilettes, les menus, les recettes, la Dernière Mode tout entière était rédigée par Stéphane Mallarmé, dont la personne n’était révélée que par une petite note, à la fin du corps du journal : « Adressez tous LIVRES, ainsi que tout renseignement qui concerne le THÉÂTRE, les VOYAGES, le MONDE ou les BEAUX-ARTS, à M. Stéphane Mallarmé, 29, rue de Moscou. » Sa collaboration ne fut signée qu’à l’occasion de la traduction d’un poëme de Tennyson : Mariana. Chaque numéro contenait : La reproduction d’une robe ; Un article sur la Mode, signé Marguerite de Ponty; la Gazette de la Fashion, signée Miss Satin (à partir de la 4e livraison); Une chronique de Paris, signée Ix.; le Carnet d'or ; Nouvelles et Vers, par les collaborateurs que nous avons nommés ; les Gazette et Programme de la Quinzaine ; Ea Correspondance avec les Abonnées ; les Annonces. « A la fin de l’année 1874, la Dernière Mode, hélas ! a dit Remy de Gourmont, tombe aux mains d’une femme qui en fait la banale revue historiée de sottises dont il n’y a que trop d’échantillons... Quand la Dernière Mode lui échappa, Mallarmé fut très affecté. » Et il cite à l’appui de cc dire, une lettre adressée, le 29 janvier 1875, par Mallarmé à Albert Mérat : « J’ai été volé dé toute la besogne faite par moi au journal de Modes où vous aviez été assez charmant pour me permettre de