Aller au contenu

Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1654

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


P. 860. AVANT-DIRE
Cet avant-dire, rédigé pour préluder à un concert d’œuvres de M. Reynaldo Hahn qui fut donné l’année qui suivit la mort du poëte, ne fut public que dix ans plus tard, en tête du numéro d’octobre-novembre-décembre de la revue Vers et Prose. Le manuscrit en figure parmi les papiers laissés par le poëte : deux feuilles de papier jaunâtre (0,31 x 0,20); texte très raturé, mais qui, à l’examen, se révèle identique aux pages publiées.

P. 861. SUR Mme GEORGETTE LEBLANC « Voici, touchant Mme Georgette Leblanc, que je n’ai pu entendre, l’opinion de M. Stéphane Mallarmé. » Ainsi est introduit ce morceau dans la Quinzaine dramatique d’Alfred Athys, à la Revue Planche du Ier mars 1898 (pp. 380-381). Le manuscrit, sur feuille blanche (0,31 X 0,20), raturé, mais très nettement lisible, a été retrouvé parmi les papiers du poëte.

TOASTS
P. 862. DISCOURS

       (Paris, avril 1897)

Le jeudi 22 avril 1897, pour fêter le succès des « Samedis populaires de Poésie ancienne et moderne » institués au théâtre de l’Odéon depuis le 3 avril 1897, fut organisée une Soirée Catulle-Mendès, dans la salle des Fêtes du Journal. Cette soirée comprenait une saynète en vers de Paul Gavault, le Vaudeville et la Critique ; des récitations et chants; des allocutions et le deuxième acte de Boubouroche, où Georges Courteline tenait un rôle. Des discours furent prononcés par Stéphane Mallarmé, Charles-Henry Hirsch, Paul Ginisty, Gustave Kahn et Fernand Xau, directeur du Journal, et une réponse par Catulle Mendès. Ces discours et le programme précédé d’une Préface explicative furent publiés en une plaquette de 20 pages sous couverture verte portant : « A Catulle Mendès. Soirée offerte par les Jeunes Écrivains, le jeudi 22 avril 1897. »
Les relations de Mallarmé avec Catulle Mendès avaient commencé dès 1861, lorsqu’à Sens, tout justement sorti du Lycée, il adressait au très jeune directeur de la Revue fantaisiste un envoi dont rien ne nous est parvenu et que nous ne connaissons que par la lettre de réponse dont nous respectons l’orthographe alors peu sûre : sans enveloppe, sans date, sans nom de destinataire, mais trouvée par nous, dans les papiers de Mallarmé, avec les autres lettres de Mendès, son destinataire ne peut faire de doute. La Revue fantaisiste avait été fondée par Mendès le 15 février 1861 et dura jusqu’au 13 décembre de la même année. Il avait alors dix-neuf ans.